Qui est concerné ?
Depuis la loi PACTE, les entreprises sont encouragées à définir leur raison d’être. Celles qui choisissent de se lancer dans ce projet vont devoir embarquer bon nombre de parties prenantes qui seront concernées par la construction puis par le déploiement de cette nouvelle déclinaison de leur identité.
L’impact de la raison d’être sur les parties prenantes
Le fait que l’entreprise choisisse de définir sa raison d’être va impacter des parties prenantes externes, comme par exemple ses investisseurs ou ses partenaires institutionnels. Mais c’est en interne que le projet va réellement mobiliser les troupes.
Ce sera le cas au moment de la définition de la raison d’être : un comité de pilotage devra être constitué avec des représentants des comités de direction générale, mais aussi des responsables des différents services afin que les différentes fonctions de l’entreprise soient représentées. Ces derniers seront également particulièrement sollicités au moment du déploiement de la raison d’être, afin de pouvoir la transcrire dans les best practices de tous les jours.
Les membres des comités de direction, administration et surveillance
La raison d’être devant représenter directement l’identité profonde de l’entreprise, il sera indispensable que les membres des différents comités de direction de l’entreprise soient impliqués dans le projet.
C’est notamment le Conseil d’Administration qui aura la responsabilité de veiller à ce que la raison d’être soit définie de manière pertinente et en adéquation avec le projet à long terme de l’entreprise. Il sera d’autant plus concerné que la raison d’être deviendra sa boussole dans toutes les décisions stratégiques.
Le comité de direction sera en charge de déployer la raison d’être au sein de la structure en donnant les grandes lignes directrices, et le conseil de surveillance de s’assurer que l’entreprise est bien en phase avec la raison d’être. Il en rendra compte aux actionnaires, autres parties prenantes impactées par la raison d’être.
Les responsables de direction
Les responsables de direction seront directement impactés par la raison d’être. Idéalement, ils devront chacun représenter leur fonction lors de la construction de celle-ci, soit en étant membre du comité de pilotage du projet, soit en étant consultés par celui-ci pour faire remonter leur vision de ce qu’est la raison d’être pour eux.
Parmi les services concernés, on trouvera les responsables marketing, communication ou encore ressources humaines. Chacun va décliner la raison d’être définie en processus et engagements concrets pour la vivre au quotidien. Les responsables de ces pôles auront également pour rôle d’animer et de communiquer sur la raison d’être pour embarquer leurs équipes sous ce nouvel étendard.
Direction RSE
Parmi les départements de l’entreprise qui seront au cœur du sujet de la raison d’être, la direction RSE sera au centre. En effet, les enjeux de RSE seront placés au cœur des réflexions stratégiques et pratiques autour de la raison d’être. Les initiatives déployées par la direction RSE au sein de l’entreprise seront mises en avant à travers le projet de définition de la raison d’être.
Il sera indispensable que la direction RSE soit représentée au sein du comité de pilotage pour pouvoir intégrer toutes les problématiques RSE et recenser les démarches existantes. Il s’agira également de mettre en avant toutes les missions que l’entreprise s’est déjà engagée à suivre au niveau social ou environnemental. Toutes ces démarches permettent de donner du sens à l’entreprise, et donc peuvent aider à définir la raison d’être.